Chaque année,des milliers personnes perdent la vie à cause du cancer.En Afrique,les études épidémiologiques prévoient 1,2 millions de nouveaux cas de cancer en Afrique d’ici 2030 d’après le site afrocancer.org. Le seul remède pour y échapper à temps c’est le dépistage précoce et c’est la mission de Bomoko, une fondation créée par Melissa Sharufa AMISSI dans le but d’aider les femmes à prévenir l’apparition du cancer et aussi assurer un suivi en cas de détection tardive de ce dernier.Lutter contre le cancer sous toutes ses formes est le champs de bataille de BOMOKO Fondation.
GLM : Pourquoi avoir choisi le cancer comme champs de bataille ?
Melissa Sharufa A. : Le cancer est un sujet qui me tient à cœur parce que j’ai connu une histoire assez personnelle avec cette terrible maladie mais aussi par souci de venir en aide et de contribuer au développement du système de santé en termes de lutte contre le cancer. Dans notre pays, le fossé est énorme ; la population a réellement besoin d’être informée et par la suite, je suis certaine que les mécanismes de prise en charge se mettront en face pour répondre aux besoins spécifiques qui se font déjà ressentir dans ce domaine.
GLM : Votre plus grande peur ?
Melissa Sharufa A. : Ma plus grande peur est de mourir sans avoir accompli ma mission ici sur terre. Comme Myles Munroe l’a si bien dit une fois lors de l’un de ses interviews : « The goal is to die empty. Not onlyold but empty » (L’objectif est de mourir « vide », pas simplement vieux mais vide) et par vide, c’est mourir vidé de toutes ses idées, de s’être accompli pleinement.
source: goladiesmag.com